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lundi 12 décembre 2011

ah la désobéissance

Il  était jeune, il était beau, il était grand, plus grand que tous.  Malgré sa taille, sa jeunesse et sa beauté, il était méconnu de tous car issu de la plus petite des tribus et de la plus petite des familles.

Pour lui son avenir était très simple, il devait continuer à s’occuper des champs et du bétail de son père, fonder sa petite famille, travailler pour les tenir à l’abri du besoin, tranquille…

Il ne savait pas, que ce qu’il faisait là n’était pas son héritage, n’était pas sa destinée. Certes, il hériterait de son père à sa mort, mais ce n’était pas ce que Dieu avait prévu pour lui. Il ne savait pas…

Et un jour, sans se douter que sa destinée était en train de se réaliser, il se mit en route avec son serviteur à la recherche des ânesses égarées de son père. Comme quoi, rentrer en possession de son héritage débute pour nous par la quête, la recherche de quelque chose.

Ses pas le menèrent vers un grand homme de Dieu, qui lui révéla qu’il était destiné à régner sur son peuple, qu’il était l’élu de Dieu, le choisi, l’oint, le Roi.
Malgré son incrédulité, il se laissa oindre et dès lors l’Esprit de Dieu se saisit de lui et il combattit et vainquit les nations ennemies. Convaincu alors que c’était le roi choisi par Dieu, le peuple prêta allégeance.
On aurait voulu dire alors, que le roi et son peuple vécurent  heureux, dans l’abondance et que l’histoire se termine bien.
Mais… Mais…Mais…
Dans ce pays, où les lois de Dieu sont strictes et intransigeantes, les transgressions sévèrement punies, la moindre erreur est fatale même à l’oint de Dieu.
Ce roi, Saül, crut bien faire en pensant que sa royauté lui permettait d’offrir l’holocauste à la place du prêtre, du prophète de Dieu, Samuel. Trop pressé d’aller gagner des guerres, il ne voulut point attendre l’heure de Dieu, et il désobéit à son ordre.

Ah, encore la désobéissance !!!

Elle lui fit perdre son héritage, car Dieu se repentit d’avoir fait Saül roi tout comme il se repentit d’avoir créé l’homme et envoya le déluge. Et Dieu écourta le règne de Saül pourtant promis à une longue royauté, en se choisissant un autre homme selon son cœur.

Combien de fois négligeons nous et mettons en péril notre héritage, notre destinée, nos bénédictions à cause de notre désobéissance ?!!! Dieu peut nous accorder tout ce que nous désirons et même plus, mais il peut aussi tous nous arracher en un instant à cause de notre désobéissance même si tout comme Saül, l’action que nous avons posé était pour l’honorer.

C’est pourquoi il est dit en 1 Samuel 15,22-23 : « l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. »
Soyez bénis dans l’amour du seigneur Jésus-Christ !!

Merci Misa

mercredi 23 novembre 2011

BEPC , BAC 2011 : 17% , 20% !!

Le frère KOUADIO Roger (ex Président national de la JEP-CMA) nous a fait parvenir, pour appréciation, quelques productions écrites de certains candidats au BEPC 2011, lors de l’épreuve de Français. Je voudrais partager cela avec vous.
 
La question était d’employer les mots « nocturne » et « frôlement » dans des phrases pour en faire ressortir le sens. 
 
Voici quelques phrases trouvées par les candidats :
1.    Dans la crise de notre pays, nous avons vu tous les nocturnes traversent le ciel.
2.    Le divorce de papa et maman a fait une nocturne entre les deux familles.
3.    Le cabri de papa a une démarche nocturne.
4.    Hier en marchant parmi les bois j’ai aperçu une mangouste nocturne promenant son regard vers moi.
5.    Un jour dans mon sommeil j’ai eu quelques nocturnes qui traversaient au dessus de mon toit.
6.    Au bord du fleuve Nil qui se trouve en Égypte, la nocturne est effrayante.
7.    Il y a eu plusieurs nocturnes en Afrique.
8.    L’insalubrité nocturne a envahi la ville parce qu’il n’y a plus de place pour les ordures.
9.    J’ai eu nocturne qui pleura en ombre.
10. Au cours d’une campagne forestière nous avons vu une nocturne.
11. La nocturne de cet oiseau est beau.
12. La nocturne d’hier était belle.
13. Le frôlement de la balle des enfants me donnait une envie de jouer avec eux.
14. Au moindre frôlement du balai au sol je me réveille.
15. Les jeunes frôlement de leur résultat.
16. Une voiture a frôlement eu mon frère.
17. Pendant la crise, la CI a commis un frôlement.
 
 
« Quelle est, selon vous, la phrase la plus épatante ? » nous demandait le frère KOUADIO.
Qu’en pensez-vous ?
 
Si ces phrases vous arrachent quelque sourire, alors, vous n’êtes pas seul. Si elles vous attristent, vous n’êtes pas seul non plus. En effet, au-delà de l’aspect comique et drôle de la question, il y a lieu de réfléchir sur le niveau des élèves. Qu’est ce qui se passe depuis quelques années ? L’annonce des résultats des examens du BEPC et du BAC et des pourcentages s’y afférents, a suscité plusieurs réactions pointant, pour les unes, un doigt accusateur sur les enfants ou sur les éducateurs (enseignants, parents, …), pour d’autres, sur la récente crise traversée par notre pays, et pour les derniers, sur le système éducatif tout en entier.
En réalité, les causes de cette situation sont nombreuses et multiformes. Depuis la question du respect (ou non) des charges du Ministère de l’Éducation Nationale jusqu’à la cellule familiale, les responsabilités sont partagées, et la défaillance, en notre sens, pourrait bien s’étendre sur vingt ans en arrière. À cet effet, une portion d’un article proposé par le Dr Camara Moritié* dans le quotidien Fraternité Matin, mérite d’être souligné :
 
Lorsque nous étions au Cours moyen première année (CM1) en 1984 à Daloa, l’instituteur posa la question aux 51 élèves de la classe : « À qui voulez-vous ressembler plus tard ? » Plus de la moitié a porté son choix sur le Président Houphouët-Boigny et certains de ses ministres en fonction à cette époque. Deux ou trois élèves ont choisi d’être directeur ou instituteur. Nous avions, pour notre part, choisi le chancelier allemand Konrad Adenauer dont nous venons de lire la biographie dans le magasine Jeune Afrique. L’instituteur prit deux jours pour nous entretenir sur le parcours personnel et professionnel de ceux que nous avons cités et cela, dans le but de nous galvaniser à travailler davantage afin de réaliser nos rêves. Il y a 4 ans, (…), nous avons demandé à un ami instituteur dans une ville de l’intérieur du pays de poser la même question à ses élèves et de nous faire parvenir les résultats. Plus de 87% des élèves voulaient ressembler à des stars du sport, du cinéma ou de la musique aussi bien ivoiriennes qu’internationales. […] Que s’est-il passé pour que sur seulement deux ou trois générations, les références des jeunes ivoiriens changent ? …**
 
Le débat reste ouvert. Faisons seulement remarquer que si aucune mesure n’est prise, la situation s’enlisera davantage.
La Parole de Dieu, en ce qui la concerne, situe clairement les responsabilités :
  • Les parents doivent orienter l’enfant dès son bas-âge. (Proverbes 22:6 ; Éphésiens 6:4). “orienter” ici se réfère aussi bien aux valeurs religieuses, morales qu’intellectuelles et sociales.
  • La Parole de Dieu est Elle-même un instrument de correction, d’éducation (2 Timothée 3:16 ; Proverbes 1:33).
  • La crainte de Dieu constitue un garant suffisant pour le succès dans toutes nos entreprises (Psaume 25:12 ; Luc 1:50). En effet, ceci assainira les mœurs et préparera davantage les esprits des acteurs de l’éducation à de meilleurs rendements.
 
En associant Dieu et ses principes millénaires à l’éducation, déjà à l’échelle familiale, nous serons, sans aucun doute, en train de construire une société meilleure avec des élèves plus conscients et mieux orientés vers des valeurs plus sûres, y compris l’école. On rencontrera moins, dans des copies d’épreuves de BEPC, des phrases telles que : « Le cabri de papa a une démarche nocturne. » !!
 
que Dieu nous aide!!!!
 

jeudi 20 octobre 2011

Le problème

Commencons cette série sur les faux prophètes avec une petite blague.

Pendant le culte, une soeur s'approche de son pasteur reputé pour les miracles qu'il faisait, et lui fait part de sa préoccupation:
- Pasteur, j'ai un problème, j'ai....
- Oh oui ma soeur, le seigneur me dit que ton problème est très gros! passe me voir après le culte, nous en discuterons.
Après le culte, elle vient trouver le pasteur dans son bureau et commence:
- Comme je le disait pasteur, j'ai un problème, un très gros problème...

- je le sais ma soeur. le Saint Esprit en moi me dit que ton problème est vraiment énorme. tu ne pourras le regler toute seule; vient à la maison et nous le reglerons ensemble!
Arrivé à la maison, même scenarion, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans la chambre et que la volonté parfaite du pasteur s'accomplisse: il couche avec son fidèle.
Après l'acte, le pasteur demande à la soeur:


- Maintenant que mon problème à moi est résolu, quel est le tien?
- Pasteur, comme vous l'avez vous même signifié, j'ai un très gros problème; et je pense que nous sommes deux maintenant à avoir ce gros problème.
- ??????
- Pasteur, j'ai le SIDA!

Bon! bien vrai qu'ici, le pasteur ne s'en est pas tiré indemne; il n'en demeure pas moins que ce genre de choses existent bel et bien dans certaines églises.
Les fidèles sont devenus de plus en plus paresseux, naîfs et trop influencables: pour eux, tous ce qui vient de leur responsable réligieux est Parole d'évangile.
les gens idéalisent trop les pasteurs!
Stop: je ne dis pas qu'il ne faut pas les respecter, non! d'ailleurs Paul l'apotre recommande: " Nous vous prions, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d'affection, à cause de leur oeuvre...  1 Thess 5 V12-13.
Il faut donc avoir pour eux de la considération et du respect mais.... ne soyons pas bêtes! le Saint Esprit a été acoordé à chacun de nous et la Bible dit que nous ne savons quoi demander dans nos prières mais c'est lui (le Saint Esprit) qui intercède pour nous. Apprenons donc à nous approcher de Dieu afin qu'il rèsgle nos soucis; et si cela semble trop lourd pour nous et que nous allons vers les hommes de Dieu, faisons preuve d'intelligence et de bon sens.
Le seigneur ne nous a pas créer "Robot" mais nous sommes une entité parfaite avec un cerveau et une capacité extraordinaire de reflexion: Sachons raison garder et en toute chose, faisons preuve de sagesse.

mercredi 12 octobre 2011

Le thème du mois

Depuis quelques jours, je ressens le besoin de parler de ce sujet assez délicat. Pourquoi? je n'en sais trop rien. Peut être parce que je fais un exposé sur les épitres aux Thessaloniciens; ou peut être parce que j'en ai entendu parler sur "National Géographic"; ou bien encore, parce que plusieurs personnes de mon entourage sont concernées!
Peu importe; le fait est là: les faux prophètes; il y en a de plus en plus et sous divers formes; et moi, j'ai décidé d'en faire le sujet du mois.

Oui ces prophètes déclarés faux, qui induisent en erreur, tant les plus faibles que les plus forts dans la foi: tant ces personnes avides de rencontrer le Seigneur que d'autres!
On aura l'occasion d'en parler sous presque toutes ses formes. Cependant, je tiens à préciser que toutes les analyses qui y sont faites me concernent personnellement. Ces analyses peuvent être déplaisantes mais je pense qu'à la lumière de la Parole de Dieu, nous serons éclairés.
Dieu nous garde.

mercredi 28 septembre 2011

la voie de mon...salut

J'aimerais aujourd'hui lire avec vous le temoignage de conversion d'un giga frère qui oeuvre maintenant au sein du département enfants de son église.

" Je suis KGA. j'ai aujourd'hui 35 ans et je suis Directeur de l'école du dimanche de l'église des AD de la cité Fairmont. j'ai accepté le Seigneur Jésus dans ma vie comme mon sauveur personnel depuis l'âge de 10 ans (?).
 Mais, avant cette période, j'étais très loin du salut de Christ. Certains événements dans ma vie ont été à l'origine de ma situation d'homme perdu. Notons avant tout, le divorce entre mon père et ma mère pendant que j'avais à peine 8 ans. Je n'ai donc pas connu un amour parental réel.
Alors, je devais être livré à moi même quant à ma propre éducation de base. Je suis entré dans un club de fumeurs et de drogués.
Je suis devenu, par la suite chef de gang et je maniais habilement des armes à feu (si jeune!!!)
Entre temps, mon père avait fait la rencontre avec le Seigneur et je devais par la même occasion, revenir auprès de lui pour continuer mes études.
Ainsi, je le suivais dans sa nouvelle expérience de chrétien. Cela signifie que j'allais à l'église comme lui, et c'est à l'ECODIM (Ecole du dimanche, ndlr) qu'il m'a conduit.
J'avoue que là encore, ma situation s'aggravait fortement jusqu'au jour où le Seigneur a décidé de se révéler à moi d'une façon personnelle.
Cette rencontre s'est faite à la journée des enfants. Mon groupe s'était distingué des autres et nous avons remporté presque tous les prix. Il était donc temps de nous recompenser. Mon titre de major de ma promotion m'a valu de recevoir un tee-shirt sur lequel on pouvait lire: J'ai visé Jésus, je l'ai choisi, et toi?
Avec cette inscription, j'ai entendu une voix douce qui me disait " Tu vois, tu ne m'as pas encore choisi, accepte-moi avant de prendre ce tricot mon enfant!". J'ai été vivement touché et j'ai décidé en ce moment même d'abandonner ma vie de brigand pour marcher avec le Seigneur."

Chaque fois que je lis ce genre de temoignage, avec des personnes qui sont d'abord drogués, chef de gang et autres; ça me "choque". Je trouve un peu invraisemblable qu'un enfant puisse être livré à lui même au point de s'adonner à ce genre de bassesse.
Ca me choque plus de savoir que dans ce monde, il y'a des personnes qui vivent ainsi et qui n'ont pas encore eu la grâce de rencontrer le Seigneur! et nous autres, qui avons cette grace et qui ne la partageons pas!!! Mais comme mon fiancé à l'habitude de dire " La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive ( Romain 1V18) ". Alors sachons prendre nos responsabilités.
Enfin, je bénis le nom du Seigneur, de ce que de notre état de pécheur "rouge comme le cramoisi", Il peut et Il nous rend "blanc comme la neige".
Que son nom soit béni!!!!

lundi 19 septembre 2011

Ma pensée du jour....

La vie est belle avec le Seigneur mais elle n'est pas toujours facile; c'est pourquoi Paul nous recommande la patience, la persévérance et la foi!!!
Sachons garder foi en l'Eternel en toutes occasions car Ceux qui comptent sur l'Eternel, renouvelent leur force!!!
Merci Seiigneur pour tout

jeudi 15 septembre 2011

Elisabeth Bourbouze La présence de mon Dieu




La presence de Dieu!
Rien n'est aussi important et enrichissant que d'entrer dans la presence de Dieu.
En elle, nous avons la consolation,
en elle, nous trouvons des solutions à nos problèmes,
en elle, nous oublions nos soucis,
en elle, nous avons tout!
Recherchons plus que tout la presence de Dieu et nous serons richement béni.
Bonne dégustation!!!

lundi 12 septembre 2011

N'oublie pas ton Dieu...

A peine un mois que j’ai changé de poste et je suis déjà submergée, au point de ne pouvoir édifier le peuple de Dieu à travers mon blog.
Plus le temps de me connecter, plus le temps de réfléchir à un éventuel sujet,
Plus le temps de taper sur le clavier de l’ordinateur,
Plus le temps de visiter le blog….
Je peux imaginer un tas de raisons qui m’empêchent d’animer ce blog, et pourtant je n’entrevoyais pas les choses comme ca quand je demandais au Seigneur de me bénir.
Souvent, nous sommes, nous même un piège pour nous et les autres.
Nous demandons, à tout prix la bénédiction : « Seigneur, bénit moi, bénit moi maintenant, stp, regarde l’œuvre que j’accompli pour toi ! Tu nous dis de chercher premièrement le Royaume des Cieux et toute chose nous sera donnée. Seigneur, je l’ai cherché et je pense l’avoir trouvé mais rien ne m’est donné encore. Je n’ai pas de boulot, je suis malheureux ! Seigneur, stp, bénit moi,  j’en ai besoin… » Et quand c’est fait : hop, on oublie l’œuvre de Dieu, on la relègue au second plan, si bien sûr, on y pense encore !!! !
Mais Dieu, lui-même nous connait, et c’est pourquoi, Il prend le temps de nous prévenir en disant : Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque tu verras … s'augmenter ton argent et ton or, et s'accroître tout ce qui est à toi,
Prends garde que ton cœur ne s'enfle, et que tu n'oublies l'Éternel, ton Dieu, …Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m'ont acquis ces richesses.
Souviens-toi de l'Éternel, ton Dieu, car c'est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd'hui, son alliance… (Deut 8 V12-18).
Alors, rappelons nous de notre Dieu dans notre bénédiction ; peu importe notre activité, nos charges et notre emploi du temps chargé, réservons toujours la priorité à Christ ; trouvons du temps pour Lui, pour Son œuvre car c’est lui le Maitre des temps et des circonstances.
Dieu nous bénisse.



vendredi 5 août 2011

Triste fin de semaine!!!


J’étais si heureuse ce matin ! Je venais d’écouter des merveilleuses mélodies d’Olivier Cheuwa, Elisabeth Bourbouze et JEM.
Mais il a fallut que je mette les pieds au bureau pour que toute cette joie s’évapore. La raison ? Grave accident de la circulation ce matin sur le pont de Gaulle.
Les faits ? Les uns disent qu’en voulant éviter un cycliste, le bus est tombé ; d’autres soutiennent que c’est une voiture personnelle roulant en sens inverse qui a crée tout ce bazar, ou encore que c’est en voulant éviter une voiture accidentée, que le pire est arrivé.
 Tout compte fait, ce que je puis vous dire est qu’un bus articulé s’est retrouvé dans la lagune ce matin.
Les survivants ? Six personnes pour l’instant. Six personnes sur plus de cent que le bus peut prendre ; en plus il était très bondé.
Combien de pères et de mères de famille ont quitté leur maison, ont dit au revoir à leurs enfants, et ne  reviendront peut être jamais à la maison ? Combien de braves types, ont perdu la vie ?
Le mois passé, c’était un bus et un wôrô wôrô qui entrait en collision au Plateau (encore !) pour faire plusieurs blessés. Aujourd’hui, c’est toute une population qui perd la vie.
C’est un fait qui n’était jamais arrivé auparavant en Cote d’Ivoire (pour peu que je m’en souvienne).
C’est vraiment déplorable tout cela.
Ah Seigneur, prend soin de ceux qui s’en sont sorti,
Fortifie les familles éplorées,
Et garde tes enfants à l’ombre de ta droite.

vendredi 29 juillet 2011

Mon point de vue!!


Encore des rumeurs de crise, de guerre et de morts.
Le prophète a encore parlé : prophétie venant de Dieu ou simple matérialisation de la volonté humaine.

Je ne suis ni juge ni arbitre pour porter un regard « critique » sur ses dires ; mais en tant que chrétienne (peu importe LMP ou RHDP), je veux appliquer ce conseil de Paul : «  Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ; abstenez-vous de toute espèce de mal. »  1 théss. 5 : 20-22.

Ce que je vais faire ? ne pas mépriser la prophétie, la considérer, prendre les dispositions qu’il faut ( prier que le Seigneur protège les miens, faire très attention, ne pas trop durer loin de la maison, essayer de m’éloigner des zones cités…) mais surtout retenir ce qui est bon : l’heure de la moisson sonne encore plus bruyamment, il est plus que temps d’envoyer des âmes au Tout Puissant et aussi de ranger sa vie devant le Seigneur car si tu dois partir, mieux vaut que ce soit en ayant remporter la couronne céleste.

lundi 25 juillet 2011

Un serviteur de distinction


Être un moniteur de distinction : c’est le thème de notre jeun et prière de ce dimanche 24 juillet 2011.

Avant d’entamer le moment de prière, le dirigeant nous a conduits dans le chapitre 6 du livre des Juges ou il était question de Gédéon. Au temps de Gédéon, les Madianites persécutaient beaucoup les enfants d’Israël, en détruisant leurs récoltes et tous leurs biens. Israël avait une peur bleue des fils de Madian, alors criant à l’Eternel, celui-ci s’adressa à Gédéon afin de libérer son peuple. Le Seigneur leur envoya une solution disproportionnée (disons le comme ca) par rapport au grand problème qu’ils avaient. Toute une armée de Madianites vous attaque et c’est un petit poltron que Dieu envoie contre eux ; Gédéon même se qualifie en disant « ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. » Juges 6 :15 . Gédéon se minimisait, il ne se voyait pas comme Dieu le voyait mais l’ange de l’Eternel lui dit «  va avec cette force que tu as »Juges 6 :14.

En chacun de nous, il y a un peu de Gédéon quand le Seigneur nous envoie. On ne se trouve pas bien, pas à la hauteur, on se la joue « fausse humilité » alors que c’est plutôt de la frousse ; cependant n’est pas le Seigneur qui nous envoie ? Si oui, alors Il nous donnera les moyens et les capacités d’accomplir Son œuvre à condition qu’on veuille bien lui obéir.
Être un serviteur de distinction ne signifie pas seulement accepter de faire l’œuvre de Dieu mais aussi l’accomplir dans toute sa dimension.

En étudiant l’histoire de la Sunamite dans le deuxième livre des Rois au chapitre 4, il est dit
«4 :8 Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d'accepter à manger. Et toutes les fois qu'il passait, il se rendait chez elle pour manger.
4:9 Elle dit à son mari : Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
4:10 Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il s'y retire quand il viendra chez nous. »
En étudiant donc cette histoire, on comprend bien ce qui caractérise cette femme de distinction :
-        -   la promptitude : elle s’empresse d’inviter Élisée avant même que celui-ci ne lui demande quoi que ce soit.
-       -    l’hospitalité, qui est la manifestation de l’amour qu’elle a pour ce prophète et partant pour Dieu
-        -   le discernement : elle sait que cet homme est un Saint homme de Dieu.
Mais, par-dessus tout,
-        -   elle prend des initiatives : elle n’attend pas que le prophète ou son serviteur ou même son mari lui propose de faire un local spécial pour Élisée ; elle le décide elle-même et en parle à son époux.
-          - elle sait ce dont le prophète a besoin avant même qu’il n’ouvre la bouche :
o   une chambre haute : caractéristique de la prière,
o   un lit : pour se reposer ;
o   une table et un siège : pour méditer
o   et un chandelier : caractéristique du Saint Esprit.

Tout cela, elle le sait et le fait car c’est une personne de distinction. Aussi, un serviteur de distinction doit être prompte pour l’œuvre de Dieu ; la faire avec zèle et dévouement et non paresse et murmures.
Il doit manifester en tout temps, l’amour du prochain et avant tout, l’amour incontestable pour Dieu.
Il doit prendre des initiatives car il ne sert à rien d’avoir des talents sans les utiliser. Le Seigneur a mis en chacun un ou plusieurs talents, il faut les utiliser pour Sa gloire.
Il doit aussi avoir le discernement afin de connaitre qu’est ce qu’il est bien de faire, à quel moment et comment le faire.

Alors, ne disons plus « je suis le plus petit dans la maison de mon père » mais disons plutôt « Seigneur  si tu me disais de passer à travers un mur de pierres, ce serait mon devoir de le faire et ce serait le tien de le déplacer ! Alors je te fais confiance et je serai pour toi un serviteur de distinction »

jeudi 14 juillet 2011

Nostalgie

Nostalgie des années Prépa,
année de bosse désordonnées et de luttes acharnées pour des notes au dessus de 10.
Années de pleurs, cris, désespoirs, échecs, doutes et désillusions.
Années de peur, d'effroi; peur du renvoi, effroi à l'approche du concours.

Nostalgie des années Prépa,
années où les cours de tonton BK me donnaient de terribles céphalées qui disparaissaient devant l'adoration de Stéphane Query;
années où les notes de M. Séry rougissaient mes yeux qui retrouvaient tout leur éclat avec "Expression de Louange".

Nostalgie des années Prepa,
année où mon âme pataugeait dans l'insouciance la plus absolue et la foi la plus totale,
année où mon sommeil était bercé par les mélodies les plus délicieuses de "Jeunesse en Mission",
année où mon reveil était favorisé par un concert de chant de "Exo éclats"

Nostalgie des années Prépa,
année aussi d'abandon total à Dieu,
année d'intimité profonde, de recherche perpétuelle de plénitude,
année d'engagement sans faille.

Oh, comme vous me manquez mes chères années Prépas!
le monde du travail longtemps convoité est souvent si cruel!
Je prie que ma vie soit aussi remplie et bien plus que pendant mes années Prépas.

mardi 12 juillet 2011

L'importance de la dîme

La maman de JEAN lui avait enseigné à rendre à Dieu la dixième partie de tout ce qu’il gagnait. C’est une bonne habitude à prendre, et la Parole de Dieu nous dit que quiconque agira de cette façon jouira d’une bénédiction spéciale.

Dès qu’il commença à gagner de petites sommes d’argents, Jean en mit fidèlement la dixième partie de côté pour Dieu. Il déposait cela dans le plateau de la collecte à l’église. Si on lui donnait cinq francs pour tondre la pelouse, il mettait cinquante centimes de côté.

A mesure qu’il grandissait, il conserva cette bonne habitude de mettre toujours de côté la part de Dieu en tout premier lieu. Mais le moment vint, hélas, ou il vit des tas de choses qu’il désirait se procurer pour être comme les autres garçons qu’il fréquentait, et de temps en temps il oubliait Dieu. Naturellement, il n’en disait rien à sa maman, sachant combien elle serait déçue. Comme pour apaiser sa conscience, il tint compte de tout ce qu’il avait négligé de donner à Dieu, se disant qu’une fois qu’il aurait une grosse sommes d’argent il s’acquitterait de sa dette en bloc.

Je n’ai pas besoin de vous dire que ce jour-là ne vint jamais. Un tel moment ne vient jamais pour personne. Et c’est pourquoi les petites sommes s’ajoutèrent les unes aux autres dans le carnet, faisant un total si imposant - pour une tirelire d’enfant – que la perspective de les rembourser devint de plus en plus problématique.

Un jour, Jean rentra de l’école porteur dune nouvelle tout à fait sensationnelle : une excursion allait être organisée par la maîtresse d’école. On irait en bateau, on ferait une promenade, on mangerait de bonnes choses, que sais-je encore ? La seule difficulté était le prix du voyage : vingt-cinq francs par élève.

Maman fut catégorique à ce sujet :
- Je ne peux pas te donner cette somme. Si tu fais cette excursion, il faudra que tu la paies toi-même.

Le visage de Jean s’assombrit. Il désirait prendre part à l’excursion avec ses camarades de classe, mais comment pourrait-il payer alors qu’il devait déjà tant d’argent au Seigneur ?
Il monta dans sa chambre, ouvrit le tiroir dans lequel il rangeait son argent et son petit carnet afin de voir combien il lui restait.

Il compta :
- Cinq, dix, quinze, vingt, et un, vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, vingt-cinq !

Il avait tout juste assez d’argent. Il pourrait participer à l’excursion avec ses camarades.
Mais à ce moment précis, ses yeux tombèrent sur le petit carnet. Il l’ouvrit. Etait-il possible qu’il ait à tel point négligé de donner à Dieu ce qui lui revenait ?
Le total était de vingt-cinq francs !
 
S’il s’acquittait envers Dieu, il ne pourrait pas faire le voyage auquel il tenait tant, car il ne lui resterait plus rien. Que fallait-il faire ?
 
Il était on ne peut plus indécis quand la porte de sa chambre s’ouvrit sans bruit : maman entra. Il fit rapidement disparaître son argent et le petit carnet, et il ferma le tiroir.

Mais maman avait deviné. Les mamans devinent toujours.

Maman s’assit sur le lit de Jean, elle prit sa Bible et lentement elle en tourna les pages. Elle arriva au troisième chapitre du livre de Malachie, et là elle lut : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. … Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. »

Ce n’était pas la première fois que Jean entendait sa maman lire ces versets, mais c’était la première fois qu’ils produisaient une telle impression sur lui.

- Maman, dit-il, j’ai décidé de ne pas m’inscrire pour l’excursion.

- Vraiment ? Et pourquoi, Jean ?

- Il vaut mieux que je te le dise. J’ai vingt-cinq francs, mais je les dois au Seigneur. Il y a longtemps que je n’ai plus payé ma dîme, mais je vais m’acquitter au lieu de faire la sortie avec mes camarades. Veux-tu prendre cet argent pour que je ne sois pas tenté de le dépenser ?
Et Jean, je crois que tu as pris une bonne décision, et j’ai l’impression que Dieu ne manquera d’en tenir compte. Il est si bon pour nous, et il apprécie tant notre désir de lui plaire et de lui obéir ! Lorsqu’il ouvre les écluses des cieux, en général il les ouvre toutes grandes.

Les jours qui suivirent mirent Jean à une rude épreuve. Continuellement, l’un ou l’autre de ses camarades lui demandait s’il serait du voyage, et chaque fois il répondait :
- Pas cette fois-ci.
Et quand on lui demandait pourquoi, il fallait qu’il explique sa décision.
 
Le jour de l’excursion approchait. Jean se doutait que ce serait un mauvais moment à passer. Voir ses camarades partir et rester en arrière… Quel crève-cœur !

La veille du départ, le facteur se présenta chez Jean. Il avait une lettre pour le petit garçon. Cette lettre, qui avait été expédiée par un oncle, contenait un chèque de cent francs – quatre fois plus que la dîme que Jean avait donnée à Dieu. Evidemment, il participa à l’excursion, et dans l’état d’esprit que vous pouvez imaginer. Dieu avait ouvert pour lui les écluses des cieux.