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vendredi 29 juillet 2011

Mon point de vue!!


Encore des rumeurs de crise, de guerre et de morts.
Le prophète a encore parlé : prophétie venant de Dieu ou simple matérialisation de la volonté humaine.

Je ne suis ni juge ni arbitre pour porter un regard « critique » sur ses dires ; mais en tant que chrétienne (peu importe LMP ou RHDP), je veux appliquer ce conseil de Paul : «  Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ; abstenez-vous de toute espèce de mal. »  1 théss. 5 : 20-22.

Ce que je vais faire ? ne pas mépriser la prophétie, la considérer, prendre les dispositions qu’il faut ( prier que le Seigneur protège les miens, faire très attention, ne pas trop durer loin de la maison, essayer de m’éloigner des zones cités…) mais surtout retenir ce qui est bon : l’heure de la moisson sonne encore plus bruyamment, il est plus que temps d’envoyer des âmes au Tout Puissant et aussi de ranger sa vie devant le Seigneur car si tu dois partir, mieux vaut que ce soit en ayant remporter la couronne céleste.

lundi 25 juillet 2011

Un serviteur de distinction


Être un moniteur de distinction : c’est le thème de notre jeun et prière de ce dimanche 24 juillet 2011.

Avant d’entamer le moment de prière, le dirigeant nous a conduits dans le chapitre 6 du livre des Juges ou il était question de Gédéon. Au temps de Gédéon, les Madianites persécutaient beaucoup les enfants d’Israël, en détruisant leurs récoltes et tous leurs biens. Israël avait une peur bleue des fils de Madian, alors criant à l’Eternel, celui-ci s’adressa à Gédéon afin de libérer son peuple. Le Seigneur leur envoya une solution disproportionnée (disons le comme ca) par rapport au grand problème qu’ils avaient. Toute une armée de Madianites vous attaque et c’est un petit poltron que Dieu envoie contre eux ; Gédéon même se qualifie en disant « ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. » Juges 6 :15 . Gédéon se minimisait, il ne se voyait pas comme Dieu le voyait mais l’ange de l’Eternel lui dit «  va avec cette force que tu as »Juges 6 :14.

En chacun de nous, il y a un peu de Gédéon quand le Seigneur nous envoie. On ne se trouve pas bien, pas à la hauteur, on se la joue « fausse humilité » alors que c’est plutôt de la frousse ; cependant n’est pas le Seigneur qui nous envoie ? Si oui, alors Il nous donnera les moyens et les capacités d’accomplir Son œuvre à condition qu’on veuille bien lui obéir.
Être un serviteur de distinction ne signifie pas seulement accepter de faire l’œuvre de Dieu mais aussi l’accomplir dans toute sa dimension.

En étudiant l’histoire de la Sunamite dans le deuxième livre des Rois au chapitre 4, il est dit
«4 :8 Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d'accepter à manger. Et toutes les fois qu'il passait, il se rendait chez elle pour manger.
4:9 Elle dit à son mari : Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
4:10 Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il s'y retire quand il viendra chez nous. »
En étudiant donc cette histoire, on comprend bien ce qui caractérise cette femme de distinction :
-        -   la promptitude : elle s’empresse d’inviter Élisée avant même que celui-ci ne lui demande quoi que ce soit.
-       -    l’hospitalité, qui est la manifestation de l’amour qu’elle a pour ce prophète et partant pour Dieu
-        -   le discernement : elle sait que cet homme est un Saint homme de Dieu.
Mais, par-dessus tout,
-        -   elle prend des initiatives : elle n’attend pas que le prophète ou son serviteur ou même son mari lui propose de faire un local spécial pour Élisée ; elle le décide elle-même et en parle à son époux.
-          - elle sait ce dont le prophète a besoin avant même qu’il n’ouvre la bouche :
o   une chambre haute : caractéristique de la prière,
o   un lit : pour se reposer ;
o   une table et un siège : pour méditer
o   et un chandelier : caractéristique du Saint Esprit.

Tout cela, elle le sait et le fait car c’est une personne de distinction. Aussi, un serviteur de distinction doit être prompte pour l’œuvre de Dieu ; la faire avec zèle et dévouement et non paresse et murmures.
Il doit manifester en tout temps, l’amour du prochain et avant tout, l’amour incontestable pour Dieu.
Il doit prendre des initiatives car il ne sert à rien d’avoir des talents sans les utiliser. Le Seigneur a mis en chacun un ou plusieurs talents, il faut les utiliser pour Sa gloire.
Il doit aussi avoir le discernement afin de connaitre qu’est ce qu’il est bien de faire, à quel moment et comment le faire.

Alors, ne disons plus « je suis le plus petit dans la maison de mon père » mais disons plutôt « Seigneur  si tu me disais de passer à travers un mur de pierres, ce serait mon devoir de le faire et ce serait le tien de le déplacer ! Alors je te fais confiance et je serai pour toi un serviteur de distinction »

jeudi 14 juillet 2011

Nostalgie

Nostalgie des années Prépa,
année de bosse désordonnées et de luttes acharnées pour des notes au dessus de 10.
Années de pleurs, cris, désespoirs, échecs, doutes et désillusions.
Années de peur, d'effroi; peur du renvoi, effroi à l'approche du concours.

Nostalgie des années Prépa,
années où les cours de tonton BK me donnaient de terribles céphalées qui disparaissaient devant l'adoration de Stéphane Query;
années où les notes de M. Séry rougissaient mes yeux qui retrouvaient tout leur éclat avec "Expression de Louange".

Nostalgie des années Prepa,
année où mon âme pataugeait dans l'insouciance la plus absolue et la foi la plus totale,
année où mon sommeil était bercé par les mélodies les plus délicieuses de "Jeunesse en Mission",
année où mon reveil était favorisé par un concert de chant de "Exo éclats"

Nostalgie des années Prépa,
année aussi d'abandon total à Dieu,
année d'intimité profonde, de recherche perpétuelle de plénitude,
année d'engagement sans faille.

Oh, comme vous me manquez mes chères années Prépas!
le monde du travail longtemps convoité est souvent si cruel!
Je prie que ma vie soit aussi remplie et bien plus que pendant mes années Prépas.

mardi 12 juillet 2011

L'importance de la dîme

La maman de JEAN lui avait enseigné à rendre à Dieu la dixième partie de tout ce qu’il gagnait. C’est une bonne habitude à prendre, et la Parole de Dieu nous dit que quiconque agira de cette façon jouira d’une bénédiction spéciale.

Dès qu’il commença à gagner de petites sommes d’argents, Jean en mit fidèlement la dixième partie de côté pour Dieu. Il déposait cela dans le plateau de la collecte à l’église. Si on lui donnait cinq francs pour tondre la pelouse, il mettait cinquante centimes de côté.

A mesure qu’il grandissait, il conserva cette bonne habitude de mettre toujours de côté la part de Dieu en tout premier lieu. Mais le moment vint, hélas, ou il vit des tas de choses qu’il désirait se procurer pour être comme les autres garçons qu’il fréquentait, et de temps en temps il oubliait Dieu. Naturellement, il n’en disait rien à sa maman, sachant combien elle serait déçue. Comme pour apaiser sa conscience, il tint compte de tout ce qu’il avait négligé de donner à Dieu, se disant qu’une fois qu’il aurait une grosse sommes d’argent il s’acquitterait de sa dette en bloc.

Je n’ai pas besoin de vous dire que ce jour-là ne vint jamais. Un tel moment ne vient jamais pour personne. Et c’est pourquoi les petites sommes s’ajoutèrent les unes aux autres dans le carnet, faisant un total si imposant - pour une tirelire d’enfant – que la perspective de les rembourser devint de plus en plus problématique.

Un jour, Jean rentra de l’école porteur dune nouvelle tout à fait sensationnelle : une excursion allait être organisée par la maîtresse d’école. On irait en bateau, on ferait une promenade, on mangerait de bonnes choses, que sais-je encore ? La seule difficulté était le prix du voyage : vingt-cinq francs par élève.

Maman fut catégorique à ce sujet :
- Je ne peux pas te donner cette somme. Si tu fais cette excursion, il faudra que tu la paies toi-même.

Le visage de Jean s’assombrit. Il désirait prendre part à l’excursion avec ses camarades de classe, mais comment pourrait-il payer alors qu’il devait déjà tant d’argent au Seigneur ?
Il monta dans sa chambre, ouvrit le tiroir dans lequel il rangeait son argent et son petit carnet afin de voir combien il lui restait.

Il compta :
- Cinq, dix, quinze, vingt, et un, vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, vingt-cinq !

Il avait tout juste assez d’argent. Il pourrait participer à l’excursion avec ses camarades.
Mais à ce moment précis, ses yeux tombèrent sur le petit carnet. Il l’ouvrit. Etait-il possible qu’il ait à tel point négligé de donner à Dieu ce qui lui revenait ?
Le total était de vingt-cinq francs !
 
S’il s’acquittait envers Dieu, il ne pourrait pas faire le voyage auquel il tenait tant, car il ne lui resterait plus rien. Que fallait-il faire ?
 
Il était on ne peut plus indécis quand la porte de sa chambre s’ouvrit sans bruit : maman entra. Il fit rapidement disparaître son argent et le petit carnet, et il ferma le tiroir.

Mais maman avait deviné. Les mamans devinent toujours.

Maman s’assit sur le lit de Jean, elle prit sa Bible et lentement elle en tourna les pages. Elle arriva au troisième chapitre du livre de Malachie, et là elle lut : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. … Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. »

Ce n’était pas la première fois que Jean entendait sa maman lire ces versets, mais c’était la première fois qu’ils produisaient une telle impression sur lui.

- Maman, dit-il, j’ai décidé de ne pas m’inscrire pour l’excursion.

- Vraiment ? Et pourquoi, Jean ?

- Il vaut mieux que je te le dise. J’ai vingt-cinq francs, mais je les dois au Seigneur. Il y a longtemps que je n’ai plus payé ma dîme, mais je vais m’acquitter au lieu de faire la sortie avec mes camarades. Veux-tu prendre cet argent pour que je ne sois pas tenté de le dépenser ?
Et Jean, je crois que tu as pris une bonne décision, et j’ai l’impression que Dieu ne manquera d’en tenir compte. Il est si bon pour nous, et il apprécie tant notre désir de lui plaire et de lui obéir ! Lorsqu’il ouvre les écluses des cieux, en général il les ouvre toutes grandes.

Les jours qui suivirent mirent Jean à une rude épreuve. Continuellement, l’un ou l’autre de ses camarades lui demandait s’il serait du voyage, et chaque fois il répondait :
- Pas cette fois-ci.
Et quand on lui demandait pourquoi, il fallait qu’il explique sa décision.
 
Le jour de l’excursion approchait. Jean se doutait que ce serait un mauvais moment à passer. Voir ses camarades partir et rester en arrière… Quel crève-cœur !

La veille du départ, le facteur se présenta chez Jean. Il avait une lettre pour le petit garçon. Cette lettre, qui avait été expédiée par un oncle, contenait un chèque de cent francs – quatre fois plus que la dîme que Jean avait donnée à Dieu. Evidemment, il participa à l’excursion, et dans l’état d’esprit que vous pouvez imaginer. Dieu avait ouvert pour lui les écluses des cieux.

mardi 5 juillet 2011

Il n'est pas bon que l'homme soit seul....(2è partie)

  • … Après que David ait battu Goliath, Saül, en présence de Jonathan son fils, l’appela pour savoir qui il était. Il lui répondit qu’il était le fils d’Isaï. Et depuis ce jour, la Bible dit que Jonathan aima David. Il l’aimait comme son âme. Vous imaginez ? Notre âme est la partie de notre être la plus attachée à nous ; d’elle proviennent nos pensées, elle anime nos actes, elle demeure en l’homme et ne le quitte qu’à sa mort. vous voyez combien était profond l’amour qu’un fils de roi accordait à celui d’un simple paysan ? Jonathan et David s’aimaient véritablement comme des frères ; on peut même dire qu’ils étaient inséparables. Et même quand Saül a décidé de faire mourir David (par jalousie), Jonathan court informer son ami…..
Pendant que le moniteur continuait l’histoire de David et Jonathan, deux adolescents, au 3ème banc, s’imaginaient être les héros de 1 Samuel 18.
En effet, Elvis et Ismaël ne se connaissent que depuis le début de cette année, mais ils sont si attachés l’un à l’autre que le moniteur les appelle souvent, pour les taquiner, les frères ELIS (Elvis et Ismaël). Leurs maisons sont dans la même rue, leurs écoles dans le même quartier et ils sont dans la même classe (en 4ème). Tous les dimanches, ils viennent à l’église ensemble et sont dans le groupe théâtral de l’ECODIM.

Après le culte, les deux amis furent tellement émerveillés par la charmante amitié de David et Jonathan, qu’ils décidèrent eux aussi d’être inséparables : même lycée, même université, même année pour le premier job, même quartier (peut être même maison) quand ils auront un peu d’argent et pourquoi ne pas se marier le même jour ?
Tout en se rendant à la maison, les frères ELIS dévissaient joyeusement sur leurs nouveaux projets… mais c’était sans compter sur l’entière souveraineté du pourvoyeur de toute chose !

Après le BEPC, grande fut leur joie d’être tous les deux reçus à leur examen et en plus, au lycée classique. Mais à leur désarroi, Elvis serait au lycée de Bouaké et Ismaël, à Abidjan.
Ils ne furent pas décourager pour autant, puisque trois ans plus tard, ils se retrouvaient dans la même ville, la même université et la même classe. Leurs retrouvailles furent inoubliables. Ils avaient tellement de chose à se raconter !
Les cinq années du cycle d’ingénieur passèrent assez rapidement. Elvis et Ismaël eurent de bons résultats mais et surtout, leur attachement à Dieu furent inébranlable. Ils étaient très actifs au niveau de la cellule de prière, exerçant à merveille le talent que le Seigneur avait déposé en chacun d’eux.
Et puis, huit mois après la soutenance, la communication entre les deux amis se fit de plus en plus espacée. Eux qui avaient l’habitude de s’appeler au moins deux fois par semaine, à défaut de se voir (le boulot occupait chacun), ne s’appelait que quelques rares fois par mois ; en plus leur samedi, jour qui leur était très particulier (vu que c’était le seul jour où ils étaient le moins occupé) devint un jour ordinaire sans que l’un ou l’autre des deux amis ne s’en rende compte. Ce n’est seulement qu’un jour, alors que leur moniteur d’enfance (collègue de ministère d’Ismaël) demanda des nouvelles d’Elvis, qu’Ismaël se rendit compte que ca faisait quand même un bon temps qu’ils ne s’étaient pas vu.
Il convient, à l’instant même, de passer voir Elvis à la maison pour bavarder un peu de leur différent comportement.
Ils se retrouvèrent dans un allocodrome et bavardèrent joyeusement. Tout d’un coup, Elvis se fit sérieux. C’était la première fois que son ami le voyait ainsi, lui d’habitude si taquin.
  • qu’est qu’il y a mon frère, pourquoi ce visage si sérieux. tu veux m’annoncer que tu te maries demain ou quoi ?
  • comment tu as su ? s’étonna Elvis
  • dis, tu n’es pas sérieux là ; toi, mon frère, mon ami, tu ne peux pas te marier alors que je ne suis même pas informer que tu es fiancé !
  • ah ah ah, je t’ai bien eu ; et en plus, il m’a cru. mais plus sérieusement ; si tu ne m’as pas vu ces derniers temps, c’est que j’étais un peu occupé…
  • une femme, je suppose ?
  • tu suppose bien, mon frère. une femme et non des moindres !
  • hum…
  • et oui, tu la connais bien sûr car elle a été dans la même université que nous…
  • ah bon ?
  • bien sur. tu sais, c’est une sœur que j’admirais particulièrement pour son air calme et posée, elle n’a jamais levé le ton, toujours le sourire aux lèvres même quand elle était contrariée…
  • ne me dit pas que c’est la trezo…
  • effectivement, la trezo devenue maintenant mon trésor !
  • toi là !!! tu m’as caché ça !
  • lol. je n’étais pas très à l’aise quand je partais lui parler, j’avais un peu peur qu’elle me dise non surtout qu’elle était très convoitée par les frères ; et tu sais bien que moi, j’étais comme on le disait un « dur frère » ! mais le Seigneur m’a délivré de ces liens et je me suis lancé. A mon grand désarroi, je me suis cogné au mutisme de la sœur ; elle ne m’a rien dit de plus que « tu sais, je t’apprécie beaucoup mais franchement, c’est loin de moi, l’idée de me fiancer ; toutefois, je vais demander l’avis du Seigneur ».
  • tchiééé, les sœurs trop spirituelles !!!
  • je t’assure mon frère. je n’en dormais presque plus ; attendant impatiemment sa réponse (raison pour laquelle d’ailleurs, je m’étais un peu retiré !).
  • je vois…
  • et imagine donc ma joie lorsqu’elle me donnait son approbation. elle avait demandé à me voir. Ce jour là, nous nous promenions au bord du lac "Saint Albert" de l’université et à un moment donné, on s’assit sur l'herbe verte où à quelques pas de nous, des cabris paissaient tranquillement. et c’est là, qu’elle m’annonça son intention d’être ma côte pour la vie. A cet instant, tout s’illumina autour de moi ; le chant des rossignols devint plus beau, les coassements des grenouilles furent une mélodie agréable à mes oreilles, l’eau (d’habitude si sale et nauséabonde) me parut briller de milles feux et dégager un parfum de bonne odeur. Ah mon frère, tu ne peux pas comprendre la sensation qu’on ressent lorsqu’on est aimé par la personne qu’on aime….
  • détrompe toi mon frère, je sais exactement ce qu’il en est !
  • ca te surprend n’est ce pas ! tu te dis surement « comment est ce possible ? ». mon cher, les voies de Dieu sont impénétrables.
  • lol. alors comme ca, M. est fiancé ! alors raconte, comment ca s’est passé avec ta moitié ?
  • tu sais, Elvis, je ne suis pas aussi poète que toi ; c’est toi qui es dans le groupe des arts, moi je suis moniteur.
  • oorr ce n’est pas grave, dis seulement comment ca s’est passé et laisse les « artifices » si tu veux !!lol
  • ok. bon d’abord, je t’informe que c’est une monitrice de l’église…
  • ne me dis pas que c’est la nouvelle là ! elle est là, ca fait à peine deux ans
  • et alors ? qu’est ce que ca fait ? toi, tu as eu besoin de connaître la trezo combien de temps avant de lui déclarer ta flamme ?
  • hé, c’est bon, pardon.lol
  • et puis, comment tu sais que c’est elle ?
  • ahi, mon frère, toi aussi ! les autres monitrices sont mariées ou fiancées ( y a longtemps,on est avec elles donc on les connais toutes), c’est la seule jeune fille là bas. lol
  • là, tu m’as bien eu ; j’avais oublié ce détail.
  • alors raconte, comment ca se fait que vous êtes fiancés ?
  • tu sais, lorsqu’elle est venue à l’église pour la première fois, elle a été affecté dans ma classe puisque j’étais seul avec les enfants. au fur et à mesure qu’on travaillait ensemble, j’ai découvert en elle, une personne aimable, qui aime véritablement le Seigneur, qui adore les enfants, qui sait chanter (elle a une voix hors pair !), qui sait danser…
  • hé mon frère ; vraiment quand on est amoureux là, notre vision de la sœur devient tellement erronée !
  • c’est ca, parle pour toi ; en tout cas, moi, ma chérie, elle a toutes ces qualités et plus encore. elle cuisine à merveille, très respectueuse….
Et chacun des frères, de vanter les qualités de sa chérie.

Un samedi de l’année qui suivit, les deux couples, chacun de son côté, se promenaient main dans la main, à la plage, comme s’ils s’étaient entendu. L'air était paisible et calme.
 Ils étaient heureux de cette quiétude. Hélas, ce calme apparent cachait une inquiétude du cœur. Quelque chose bouillonnait en eux, mais ils ne savaient à qui l'expliquer.

L'eau bleue, la nature qui était sensée calmer les nerfs ne leur apportait aucun répit.

Ils se levèrent et retournèrent sous leur différents hangars où ils s'assirent et implorèrent la grâce et la faveur de Dieu dans leurs vies.

Du haut des cieux, le Père Céleste les regarda, comprit leurs douleurs et vit que le temps était favorable pour les exaucer.

Il leur accorda ce que leurs cœurs demandaient.
Et ce samedi 25 juin, Elvis et Ismaël eurent la grâce de s’unir devant Dieu et ensemble, comme ils l’avaient toujours voulu. Le mariage jumelé fut beau et drainât beaucoup de monde.
«  A tes résolutions, répondra le succès ! » job 22 V 28

les frères ELIS devant le maire

les frères ELIS après la mairie

M et Mme Elvis

M et Mme Ismael

les gigas géeadyistes: Dieu les bénisse